Ils sont restés à attendre,
Les cendres couleur chair,
Mais personne n’est venu,
Ne s’altère ni se diffère du reste,
Pensant à une erreur,
La couleur est la même,
Leurs ferveurs étaient révélatrices,
À moins que
l’on regarde de près,
Puis les siècles sont passés,
Pour voir l’infinie sagesse,
Mais toujours rien,
Un souffle au regard vide caresse le silence…Leur espoir ne s’est point altéré,
Il a oublié de les nommer,
Le corps
a réagi autrement,
Ils ont pris le nom de l’oubli en récompense,
Le sang est devenu poussière,
Ongles et peau rachitique sur corps décharné,
L’ombre n’était plus un supplice,
Mais à l’intérieur les rêves brillaient à jamais...